Fondateur

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Les 7 Fondatrices

Il s’agit de l’abbé Elzéar DeLamarre, fondateur de l’Ermitage Saint-Antoine et de la communauté des Antoniennes de Marie. Il a été ordonné prêtre le 29 juin 1883 et il a complété ses études à Rome pour revenir avec un doctorat en théologie. Nous avons recueilli dans les mémoires de l’abbé plusieurs de ses citations que nous aimerions partager avec vous. Sur cette page nous partagerons avec vous son histoire.

Bien avant que fût autorisé le défrichement des terres du Saguenay en 1842, le gouvernement envoya des arpenteurs dans les régions du Lac-Saint-Jean. L’un d’eux Joseph Bouchette, laissa son nom au lac dont il parcourut les environs et que devait rendre célèbre le Sanctuaire dédié à saint Antoine et à Notre-Dame de Lourdes. C’est encore lors de son séjour à Rome, qu’en 1891 il fit a Padoue son fameux pèlerinage qui le marqua pour la vie et le lia d’amitié avec le chanoine Antoine-Marie Locattelli, le grand propagandiste italien à saint Antoine. Au début de 1900, l’abbé DeLamarre fait un second voyage en Europe, qui consiste à un pèlerinage vers les grands centres de dévotion à saint Antoine. 1904 restera une des années les plus importantes de l’abbé Elzéar, étant celle de la fondation des sœurs de Saint-Antoine de Padoue, aujourd’hui appelée les Sœurs Antoniennes de Marie.

 

«Je n’ai jamais voulu choisir moi-même les routes qui s’ouvraient devant moi, je prenais celles où Dieu me poussait» (citation de l’abbé Elzéar DeLamarre)

Charles DeLamarre, le frère aîné de l’abbé DeLamarre et père du célèbre homme fort Victor DeLamarre, avait confié à son frère, en 1903, le mandat de lui acheter un terrain sur les bords du lac Ouiatchouan qui n’est que le prolongement du Lac-Bouchette, proprement dit. Il s’y installa au printemps suivant avec sa famille composée de neuf enfants.

L’abbé Elzéar DeLamarre supérieur du séminaire de Chicoutimi pouvait parfois prendre congé pour rendre visite à son frère à Lac-Bouchette. Le site lui parut alors merveilleux pour jouir du silence et des beautés de la nature. En 1906, l’abbé acheta un immense terrain situé de l’autre côté de la maison de son frère. Il décida donc d’y bâtir une résidence d’été. Adossée à une colline, la propriété, complètement boisée, était loin de toute habitation. En descendant du train, l’abbé se trouvait à quelques pas de la maison de son frère. Pour se rendre à sa résidence, il n’avait qu’à traverser le lac en chaloupe, chargé de provisions ou de matériaux de construction. L’année suivante en 1907, il travaille avec ses aides à défricher le terrain et l’année suivante la maison qu’il appellera l’Ermitage est prête à accueillir quatre ou cinq visiteurs. Annexée à la maison, une toute petite chapelle de 12 x 16 pieds.